BONNE ANNÉE !

 
       
                                                                 Lizard Island

AIRLIE BEACH, 2 janvier 2013 (20’15S, 148’42E)

Les australiens sont très accueillants et facile d’approche, peut-être en lien avec l’environnement hasardeux dans lequel ils vivent. On se fait donner de la bouffe à l’ancrage, on nous conduit à l’épicerie. Peut-être aussi en lien avec notre indice de masse corporelle. Peut-être aussi ont-ils quelque chose à se faire pardonner. Vous savez que l’Australie était à l’origine un pénitencier britannique? Le vol d’un pain là-bas achetait un séjour de 7 ans ici. Blagues à part, du très bon monde.

Nous disions hasardeux. Leurs araignées, leurs serpents et leurs méduses sont dotés des poisons les plus foudroyants du règne animal. Dans le nord où ils vivent, les crocodiles ont pris 3 personnes dans les 2 derniers mois et 2 surfers manquent toujours à l’appel. On pose donc le pied et la palme avec le plus grand soin. À vrai dire, on se baigne peu, sauf pour un nettoyage de coque obligatoire effectué avec grand empressement et quelques pataugeages autour d’un centre de recherche . Sinon dans les lagons aménagés près de la mer, dans certaines villes. Eux par contre le font. Ils ont développés des « stinger suits » les enveloppant de la tête aux pieds. Seule une partie du visage est exposée aux méduses. Des filets sont installés tout le long des plages pour bloquer les requins. Rien pour les protéger lors des plongées sur le récif, rien non plus contre les crocodiles. Pris avec philosophie, faut bien se baigner. Certain semblent n’avoir peur de rien.


         
Bénitiers géants, faisant plus de 4 pieds, Lizard Island.
 
Il fait chaud aussi. Dans le nord, seule la peinture blanche résiste aux affronts du soleil sur les voitures, de gros 4x4 équipés pour traverser les rivières qui naissent avec la saison des pluies. C’est du sérieux, la prise d’air des moteurs se situe en haut des pare-brises. Les australiens croisés jusqu’ici sont pour la plupart grands, costauds, sûrs. Paraît que personne sur la planète ne consomme comme un australien.

  
  Molle Island
 
Nous avons fait 1200 miles nautiques depuis notre arrivée début novembre et avons fait escale dans les Whitsunday Islands pour le temps des fêtes. Nous poursuivrons vers Brisbane pour se mettre à l’abri en janvier.

         
                                                       Lori et cacatoes

<< Au zoo de Hamilton Island, il y a quelques animaux vivants en Australie tels qu’un crocodile, des cacatoès, des perruches, des serpents et bien sûr des koalas, des wombats et des kangourous.
Puisque seul nous deux sommes allées dans ce zoo et les parents n’y ont pas mis le gros orteil, nous allons ensemble le décrire.

    

Le crocodile était l’un des animaux le plus stupéfiant du zoo. Vieux de 80 ans, c’en était surement le patriarche. Un crocodile a 60 dents et elles sont constamment renouvelées, comme les requins. Ils peuvent rester sous l’eau pendant plus de 2 heures sans prendre une goulée d’air. Cela l’aide à être un plus redoutable chasseur aquatique. Ils ont un clapet au fond de la gorge pour empêcher l’eau d’entrer dans leurs poumons.

   

Soudain, le guide a décidé de nourrir ce carnassier. Ce géant de 4 mètres, pesant 600 kilos ne mange qu’un quart de poulet par jour! Mais lorsqu’il entre dans sa période de chasse massive, il peut manger un humain en entier et jeuner pendant un an. Ils ne peuvent pas ingérer de viande cuite ou congelée. Bref, ils doivent se nourrir que de viande fraîche.

Passons au cacatoès.

Avec sa jolie crête jaune, son splendide plumage blanc, ses petits yeux doux et son air noble, il épate les spectateurs.

Puis le guide lui fait faire un petit tour. En lui tendant un biscuit vers l’aile, ce dernier la déploie gracieusement.
Ce superbe oiseau peut vivre facilement (tenez-vous bien) 100 ans!!! Même nous, avec notre technologie, nous sommes voués à une vie bien plus courte!

Notre ami, du haut de ces 14 ans, parle anglais et allemand et sait dire «tanks for the food» et «the food is very good».

Le koala a la pupille du chat. Il est paresseux car la nourriture dont il se nourrit (feuilles d’eucalyptus seulement) ne rapporte pas beaucoup d’énergie. Il n’est donc pas très intéressant. Mais grâce à son pelage soyeux, de grandes oreilles, des pattes sans poils et un gros nez, il fait une parfaite peluche.

Nous quittons ce zoo un peu farfelu avec ces kangourous qui aiment se faire gratter le cou, ces passifs koalas, le gros carnassier (et quelques bébés crocos) avec regret.

Camille et Rosemarie >>

 
  
   Bumper Z, populaire ici. 

Cette année, il pleut autant en Australie qu’il neige à Montréal pour le temps des fêtes. C’est donc sous des torrents et d’un pas pressé que nous avons rejoint les « mates » australiens du petit hôtel au fond de notre petit ancrage pour célébrer le nouvel an. Toutefois le soleil brille en ce matin du 1^er janvier, 2013 s’annonce bien.

BONNE ANNÉE À TOUS !!!!!!!