Du 3 au 5 juin
Les trobriandais, sourire énorme, poignée de main longue avec les deux mains, regard pénétrant….
À notre passage, le trois quart du village vient nous serrer la main, nous dire bonjour et se présenter. Quelques femmes nous embrassent en nous sentant la joue. Grande inspiration. Good Dim Dim (les Dim Dim c’est nous). Femmes et enfants nous touchent la peau et les cheveux. Les plus jeunes n’ont jamais vu de blancs. Ils rient aux éclats quand ils nous voient.
Noix de coco suspendues en grappes aux manguiers, leur façon de les préserver et de les faires germer avant qu’elles soient prêtes à planter.
Construisent greniers à igname et greniers à longues ignames. En les y empilants, ils arrivent à les conserver de 3 à 6 mois. Celles qui sont décorées appartiennent au chef du village. Le tubercule lui sert de monnaie d’échange. Chefs de père en fils.
Un pasteur élu par village, méthodistes.
Fabriquent des papyrus funèbres qu’ils utilisent également comme monnaie.
Les photos avec la foule, c’est le village qui nous salue au départ.
Pêchent en groupe avec filets. Femmes et enfants en pirogues avec feu dessus. Sert à fumer et à faire ouvrir les coquillages qu’ils attrapent.
Ils traquent la langouste en plaçant un appât (morceau de raie) planté au fond avec perche pendant la journée, puis vont récolter le soir.
Possèdent une cinquantaine de formules magiques qu’ils utilisent lors de la semence.
Chaque village a une portion de territoire, subdivisé par familles entre les villageois. Chacun cultive sa parcelle pour subvenir aux besoins de sa famille. Ils élèvent des cochons sauvages et des poules…100% bio. Pas de vaches.
Après une bonne récolte, c’est la fête. Danses tribales, costumes et visages peints. Sommes arrivés au début de ce festival qui dure 1 mois, en croisant banderoles et colliers de fleurs.
Un puits par village pour les besoins quotidiens. Ils boivent l’eau de pluie et de noix de coco.
Ne cultivent ni canne à sucre, ni café. Ne consomment pas d’alcool. À peu près pas de produits importés. C’est eux, c’est beau.
Mâchent bitternut (noix d’un palmier spécifique, de la dimension d’une noix de Grenoble). Le mélangent à lime stone (poudre blanche provenant de corail chauffé avec certaine essence de bois et ensuite broyé). Croquent une jeune tige de moutarde blanche. La bitternut mélangée avec l’un ou l’autre des deux derniers ingrédients n’a aucun effet. Les trois mélangés ensembles change le tout en rouge orangé et a des effets stimulants tel que le café. Tout le monde en mâche, les enfants en petite quantité, les hommes en grande. À l’usage, leurs bouches et leurs dents en sont colorés.
Père de famille plante palmiers le long de la route pour que ses enfants puissent se désaltérer lorsqu’ils marchent.
Ne portent pas de souliers bien que sol soit jonché de corail.
Palmier producteur de bitternut Poudre de corail et tige de moutarde
Autant d’hommes que de femmes portent les bébés.
Les fillettes ont une série de petits anneaux en noix de coco aux lobes d’oreilles.
Sculptures remarquables, talentueusement détaillées et incrustées de nacre.
Chaloupes servent d’autobus scolaires à ceux qui habitent petites îles avoisinantes.
Sculpteur qui nous a vendu quelques pièces.
Salut les Dim Dim! J'adore vos photos! Comment avez vous trouvé leur village? Est ce un genre de site recommandé? Il y avait des affiches sur le rivage "bienvenue aux touristes"? En tout cas on a trouvé cette visite très intéressante! Vous êtes de bon reporters, n à hâte de voir lire le prochain documentaire :) Dans les pays africains il paraît que humer est une pratique courante aussi. En passant, c'est pas plutot Din Din, comme dans "est-ce qu'on dîne, est-ce qu'on dîne?"
RépondreSupprimerEst ce que le machage est une bonne alternative à la cigarette, sauf pour la Coloration qui fait un peu cannibale :s