Sur Tanna, les vanuatuans ont un mode de vie prônant la collectivité, qui fonctionne depuis 2500 ans.
On y trouve des villages d’à peu près 500 personnes où chacun mange à sa faim et dort sous un toit.
Lorsque quelqu’un veut se bâtir une maison, il n’a qu’à préparer les repas pour ceux qui l’aideront, les hommes montent la charpente et les femmes tissent les murs.
Chaque village a son chef. Gens se réunissent sous banian pour discuter.
Terre est fertile, y cultivent piments, carottes, tomates, concombres, papayes, bananes, divers arbres à fruits etc…
Au centre du village, immense terrain de jeu remplit d’enfants, et un peu plus loin, le puits.
Une partie des enfants d’une même famille est scolarisée en anglais et l’autre en français.
La plupart des gens parlent les deux langues, en plus de leur dialecte et celui des villages environnants.
Rosemarie sous un banian.
À Port Résolution, les bénéfices du restaurant destiné aux touristes sont répartis dans la communauté.
Volcan Yasur: on ressent les spasmes de la terre. Surpris qu’on puisse s’en approcher de si près. Des visiteurs près de nous sont visiblement inconfortables, se demandent pourquoi les autorités permettent ça. Pas de barrière, seulement un panneau sur lequel est inscrit « Think safety » au début du sentier menant au cratère. Le volcan est en éruption. Pas de coulée de lave lente et silencieuse, pas ce type de volcan. Éruptions par détonations. Montée en pression fait jaillir des gaz, de la cendre et des roches en fusion. À chaque détonation, une onde de choque traverse l’air et le sol.
Séchage du poisson sur piques à brochettes, à la façon Camille Rosemarie, un après midi de soleil, d’air salin et le tour est joué.
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