20110731

ÎLES DE LA SOCIÉTÉ

Le centre administratif de la Polynésie, des îles avec des supermarchés, des routes, des boutiques en tout genre, comme à la maison. C’est à Tahiti que les jeunes insulaires exilés atterrissent. C’est leur Montréal, mais sans gratte-ciel. Beaucoup de monde dans ces îles. Difficile de faire des contacts avec les locaux. Cependant beau de voir à quel point les français et les polynésiens se mélangent et vivent ensemble. Bien sûr, il y a des problèmes, mais rien de comparable au fossé que nous avons creusé avec les autochtones chez nous.

Les îles de la société, c’est Tahiti, Moorea, Bora Bora, Huahine, Mopelia, Raiatea et les autres. Niveau géologique, c’est un mélange entre les Marquises et les Tuamotus. Des îles volcaniques au relief tourmenté, entourées d’une barrière de corail.

Nous avons choisi de passer outre Tahiti. Beaucoup de voiliers ancrés dans le lagon actuellement. Des copains nous ont parlé de l’île voisine de Moorea où le réapprovisionnement est d’aussi bonne qualité. C’est devenu une priorité. Le dernier véritable marché remonte à Panama en janvier, les stocks à bord sont bas.

MOOREA (17’31.4S, 149’46 W)
13 juin

Ô supermarché de Moorea
Aux longues allées garnies de tout
Que nous explorâmes à petits pas
Comme dans une bergerie fait le loup
 
Aux montagnes et lagons aperçus du haut du mât
A l’instant préférons ton béton et son éclat
Tous les sens s’abîment lorsque hurle l’estomac
Dérobons ici victuailles et chocolats
 
Remplissons les cales dans un grand branlebas
Dites-moi que fait votre famille, où allez-vous ?
Déployons vite grande voile et génois
Avant qu’ici on nous croit voyous
Maurea DSCF0324                   DSCF0348
          Baie Cook
BORA BORA (16’30.6S, 151’42.1W)
19 juin

Dans le très joli, malgré le fort développement touristique. La nature a choyée cette île. Le lagon présente 3 couleurs, la plus belle étant le bleu windex. Bienvenue Nathalie et Pierre. Pour les copains qui lisent ces lignes, c’est vrai la pêche miraculeuse entre Raiatea et Bora Bora. C’est vrai qu’on a pêché 3 thons et en avons perdu plusieurs autres. C’est vrai qu’ils en ont mangé cru (sashimi!). Et c’est vrai que Nathalie a ramené un espadon. Son grand cœur et la douleur qu’elle a ressentie lors de la mise à mort des poissons ont touché Neptune. L’espadon s’est pointé à la jupe pour offrir à Nathalie un souvenir inoubliable puis est reparti dans le grand bleu. C’est vrai aussi la nage avec les raies aigles, les « stingrays » et les requins à pointes noires.
Superbe bouffe au Bloody Mary’s, restaurant chic aménagé dans une grande hutte où l’on mange les pieds dans le sable. Leur spécialité, les poissons aux mille sauces. Les Dorénavant ont tous choisi le steak.

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DSCF0416                             Pierre
           Tante Nathalie et les filles                                         Mononcle Pierre
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RAIATEA (16’44.6S, 151’29.7W)
1er juillet

L’ÉCOLE EST FINIE ! Derniers examens envoyés, dernières évaluations reçues. Un grand merci au CNED, à ses profs attentionnés et à Jean qui a patiemment tout numérisé la correction des évaluations. Année enrichissante à la fois pour les filles et les parents. Nous récupérons nos avant-midis pour les 2 prochains mois. Sourires.
Voilier ancré dans le lagon, sur un haut fond près d’un petit motu. Les filles s’y rendent tous les jours. Elles y ont rencontré 3 petites françaises qui naviguent depuis 14 ans. Parents forts sympathiques.
Rencontre captivante avec une pieuvre dans le corail près du motu. Toute grosse qu’elle était, elle ne pouvait s’y insérer complètement. Nous lui avons tout doucement caressé l’espace entre les yeux. Expérience nouvelle pour la pieuvre également. Elle s’est dégagée, abandonné son camouflage et a étendu une de ses tentacules pour nous toucher à son tour. Intelligentes, elles réussissent à dévisser en laboratoire un bocal dans lequel se trouve un crabe, leur nourriture préférée. Camouflage impressionnant, elle prend la couleur de ce qui l’entoure. La texture même de sa peau semble se modeler pour imiter la forme des coraux.  Désolé, n’avions pas la caméra.

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Vue depuis le Temehanirahi.
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                                                                         Tiare Apetahi 
Avons eu la chance de trouver une Tiare Apetahi, une fleur très rare qui ne pousse que sur les flancs escarpés du sommet du Temehanirahi. Alors que les autres Tiares ont une forme circulaire et un nombre pair de pétales, celles de la Tiare Apetahi sont en nombre impair et disposés en demie lune, à la manière d’une main ouverte. On raconte que les prétendants de l’île l’offraient à leurs belles lorsqu’ils demandaient leur main.
 
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  Belle 100_0080                          Belle 100_0072  Belle 100_0036     
                                            
     Belle 100_0069      Coussin des mers
           
Belle 100_0075             Belle 100_0093
                    Belle 100_0085
Belle 100_0088           100_0010
                     tres belle 100_0082
Belle 100_0090              100_0004


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Idole Maure
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                                                                                Papillons long bec
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                                                                                Coffre ponctué
Prochains escales : les îles Cook, les Tongas et les Fidjis. Début novembre, cap franc sud vers la Nouvelle-Zélande. Abandonnerons les alizés et traverserons 15 degrés de latitude pour rejoindre la Baie d’Opua.

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