20101005

BONAIRE

5 octobre 2010


Ile peu peuplée (12 000 h) d’une superficie de 115 km2. L’ile de Bonaire et l’îlot adjacent (Klein Bonaire) sont ceinturées par un récif corallien protégé par un statut de réserve naturelle. On ne peut pas s’y ancrer. Les bateaux vont à la marina ou bien s’attachent à des mouillages placés le long du port. L’endroit est situé hors de la zone cyclonique, les coraux sont donc également protégés des ouragans. La visibilité sous l’eau varie entre 100 et 150 pieds. Pleins de coraux, pleins de poissons. Pas de farce, plein. Nous avons l’habitude de brosser les algues qui s’accumulent périodiquement sur la coque. Ici, c’est des petits poissons (style Dora dans « Finding Nemo ») qui s’en chargent.

Sur terre, le tiers de l’île est composé d’un parc national, le Washington Slagbaai. Sol très aride, peu de pluie (ce qui explique en partie la clareté de l’eau). On trouve dans ce parc un paysage lunaire parsemé de cactus, d’iguanes, d’ânes et de flamands roses. A l’extérieur du parc, on trouve plein de plongeurs trainant détendeurs, bombonnes, palmes et masques dans la boite de leur pick-up. Ici, pas de gros complexes tout inclus. En fait oui, mais de petits : chambre et pick-up. Comme les récifs sont tous prêts des plages, on peut plonger à partir des berges. Les gens se promènent le long de la côte et choisissent parmi les quelques 60 sites balisés. Plongée libre, seul, sans guide, sans troupeaux de bulles.

En fin de journée, les pick ups s’alignent en face du supermarché. On y voit des plongeurs en wetsuit avec des sacs d’épicerie, le pourtour du masque estampé dans la figure, la démarche lente et souriante. On voit des gens de tous âges et de tout genre (type en Speedo dans l’épicerie). Tous ont cependant en commun un air rassasié. Les prix aident. C’est petit ici, les touristes font leurs courses au même endroit que les locaux. Pas de prix gonflés. L’expérience est agréable, leur niveau de vie est similaire au nôtre. Les gens viennent ici admirer leur île dont ils sont très fiers. Les plongeurs sont courtois, respectent leur environnement et se couchent très tôt (calme plat en soirée). Le respect est réciproque.


L’île fait partie des Antilles Néerlandaises. On y parle le Hollandais, l’Espagnol, l’Anglais et le Papiamentu. Ce dernier n’est parlé qu’ici, à Aruba et Curacao. C’est un mélange de la langue des peuples colonisateurs auquel s’ajoute des dialectes africains, arawaks et du Francais. Les habitants de l’île parlent en majorité ces 4 langues. Lorsqu’on écoute la radio, le langage des publicités et des musiques alterne. Pour ce qui est du registre auquel nous sommes habitués, on a eu du Olivia Newton John (Let’s get physical) et du Starship (We built this city).

Nos bons amis du Sakatia, qui sont également instructeurs certifiés, ont baptisé nos filles de leur première plongée dans les Tobago Cays. Nous avons pris l’habitude de garder un peu d’air dans nos bouteilles pour le respirer en famille par 20 pieds d’eau sous la coque. Cactus, ânes, flamands roses, Papiamentu, Hollandais, speedo dans l’épicerie et Olivia Newton John. Nous allons retrouver nos repères sous l’eau, c’est moins dépaysant.

 

1 commentaire:

  1. Wow ! Superbes photos. Contente d'avoir de vos nouvelles et de savoir que vous allez bien. Très bonne idée de faire un blogue. Il nous permet de suivre votre périble et même de suivre votre itinéraire via Google map. Ici c'est l'automne. Les feuilles sont en feu, comme il se doit. On vous embrasse et continuez de nous faire voyager !!

    Nathalie et toute la famille Fraser-Michaud

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